Selon Dan B. Allender et Tremper Longman III dans Le courage d’aimer vraiment : Une présence
divine dans un monde sans Dieu, (Coll. Sentier, Québec, Éditions la clairière, 1995, p.61-62) « C’est
ce que fait Paul [réduits à une certaine forme de silence lorsque nous sommes pris sur le fait et acculés
dans un coin ] dans les trois premiers chapitres de la lettre aux Romains. Il commence par démontrer
que nous sommes tous habiles à trouver des excuses. Nous pensons que si notre cœur était mis à nu,
nous serions disculpés[...] Paul déclare que toutes les excuses doivent être réduites au silence si l’on
veut que l’Évangile manifeste sa puissance dans la vie :’Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle
le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu
coupable devant Dieu’ [...] L’homme ne peut renoncer à la présomption d’innocence que s’il prend
sincèrement conscience qu’un jour il devra affronter Dieu dans sa sainteté immaculée et qu’il ne
pourra ni compter sur le bénéfice du doute ni fournir la moindre excuse ou la moindre explication à son
comportement.»